Ceci est un extrait du rapport Portrait de l’IA d’ici.
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Dans son rapport Portrait de l’IA d’ici, Scale AI se base sur le cadre proposé par la chaîne de valeur de l’innovation établie par Harvard Business Review pour évaluer le secteur canadien de l’IA des points de vue de l’offre et de la demande.
- L’offre de produits et services d’IA comprend les connaissances, les talents et la disponibilité de la propriété intellectuelle, qui découlent des activités nationales de recherche et développement, d’un vaste bassin de talents disponibles et d’une scène startup dynamique.
- La demande de l’IA comprend les investissements de l’industrie dans l’utilisation précoce (c’est-à-dire les projets pilotes d’IA) et la diffusion (c’est-à-dire le déploiement de l’IA à l’échelle de l’organisation) des technologies et des solutions basées sur l’IA pour générer des gains de productivité ou générer de nouveaux revenus.
Une offre forte
Au cours de la dernière décennie, le Canada s’est imposé comme un pôle majeur pour son offre en IA. Des programmes gouvernementaux novateurs et un financement public solide ont permis au Canada de développer des institutions de R et D en IA de premier plan, contribuant à attirer les meilleurs talents de l’étranger et à accumuler une masse critique de chercheurs en IA. Bien que cela ait permis au Canada de remporter le titre de chef de file parmi l’élite mondiale de la recherche en IA, on note toutefois que les entreprises étrangères détiennent toujours une part importante de la propriété intellectuelle (PI) liée à l’IA générée au Canada.
S’appuyant sur ce réseau dense d’expertise de pointe en R et D en IA, le Canada a créé une solide rampe de lancement pour les entreprises en démarrage, les incubateurs et les accélérateurs en IA. Cependant, le Canada a du mal à faire évoluer ces jeunes pousses car elles sont confrontées à plusieurs défis pour survivre et croître, principalement en raison d’un manque de demande intérieure et de talents résultant de la concurrence féroce créée par les grandes entreprises technologiques.
Une demande intérieure qui ne suit pas
Du côté de la demande, les entreprises canadiennes sont à la traîne par rapport à leurs homologues dans des pays comparables. Pourtant, elles ont lentement réduit l’écart en matière d’utilisation précoce au cours des trois dernières années, car nous constatons une augmentation constante de la part des entreprises qui utilisent l’IA. Comparativement, de nombreux utilisateurs précoces sont entrés avec succès dans la phase de diffusion et sont devenus des utilisateurs chevronnés de l’IA dans la plupart des pays pairs du Canada. Alors que de nombreux concurrents mondiaux déploient l’IA en allant au-delà des projets pilotes, la demande globale des entreprises canadiennes pour l’adoption de l’IA reste relativement faible, offrant des opportunités de croissance limitées aux fournisseurs canadiens de services et de solutions d’IA.
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